La remise libraire
La rémunération des librairies vient de la remise accordée par chaque diffuseur (ou éditeur) sur le prix public des ouvrages. « La remise du libraire est déterminée en tenant compte d'une remise de base, d'une remise additionnelle composée selon les critères qualitatifs et d'une remise additionnelle composée selon les critères quantitatifs » (Protocole des usages commerciaux).
On retrouve la remise de base dans les CGV des fournisseurs, ainsi que les taux appliqués aux remises qualitative et quantitative. Les barèmes des remises chez un même éditeur peuvent varier en fonction de ses collections ou des secteurs éditoriaux.
Les critères qualitatifs sont commerciaux (importance du fonds détenu, relations avec le représentant, acceptation de l’office, commandes à l’unité, relais des opérations des éditeurs, etc.) tandis que les critères quantitatifs reflètent le CA et le taux de retours de la librairie.
La remise, fixée par le fournisseur, puis négociée si possible, participe donc directement de la marge du libraire.
La sur-remise
Lors de négociations commerciales, le libraire peut obtenir une remise supplémentaire. Il faut distinguer deux types de remise ; quand on annonce par exemple +2 à une remise de base à 35% :
- La remise additionnelle, ou en points : un « vrai +2, » on passe à une remise de 37% (plus intéressante) ;
- La remise en cascade : +2% de 35%.
Les exemplaires gratuits ont encore plus intéressants. Dans le cadre d’un 13/12, cela correspond à environ 5% de remise supplémentaire. (Ces pratiques commerciales se font selon les conditions du diffuseur. 13/12 : 13e exemplaire offert pour 12 achetés ; 26/24 : 25 et 26e exemplaires offerts pour 24 achetés.) Les gratuits ne peuvent être retournés.